Station Port Royal (RER B). "La fontaine des Quatre Parties du Monde" bronze, 1867-1874. Jean Baptiste Carpeaux réalise ici quatre corps féminins en tension et Emmanuel Frémiet se charge des huit chevaux fièrement dressés. La fontaine en eau renforce l’impression de mouvement de cet ensemble, immobile ! L’une des nombreuses sculptures dans le jardin du Luxembourg "Le Poète" d’Ossip Zadkine (1954 - bronze) peut surprendre tant sa forme inhabituelle tranche avec celle des œuvres plus traditionnelles du jardin. 

Place Pablo-Picasso (métro Vavin) trône "Balzac" bronze 1891-1897. Auguste Rodin sculpte le grand homme en robe de chambre. Un scandale ! Plus consensuel les sculptures d’Antoine Bourdelle dont son célèbre "Héraclès archer" bronze doré, 1909 se découvrent dans son atelier, musée de la ville de Paris. (Métro Montparnasse Bienvenüe) 

Proche de l’église Saint Germain des Prés, place Michel Debré "Le Centaure" 1983. César, célèbre pour ses compressions, réalise cet assemblage de cinq mètres de haut combinant plaques métalliques et d’écrous, dédié à Pablo Picasso. Dans le square Laurent Prache "La Poésie" bronze, 1919, le buste de Dora Marr, l’une de ses nombreuses compagnes de Pablo Picasso, l’œuvre est dédiée au poète Guillaume Apollinaire. Rue de Seine, la "Vénus des Arts" assemblage d’objets détruits ressoudés, 1992. Armand reproduit, à sa façon quelque peu surprenante, la célèbre Vénus de Milo exposée au musée du Louvre.

Le pont des arts, la rive droite, le jardin des halles où le long du bas-côté de l’église Saint-Eustache "L’Ecoute" grès, 1986, une imposante tête penchée sur une main intrigue. A quelques mètres "La Fontaine des Innocents" 1549, ornée de sculptures de Jean Goujon. Quelque peu délaissée cette fontaine renaissance mériterait une restauration. Proche du centre Pompidou "La fontaine des Automates" acier, polyester, 1983. Niki de Saint-Phalle et son mari Jean Tinguely ont imaginé cette fontaine colorée et animée où les sculptures colorées virevoltaient sur l’eau…On aurait préféré virevoltent !

Texte de Patrice Gautier

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