Les cadrans solaires 20/06/2019

Quand Panamée® ne rime pas avec confinée…

 

A ce propos… Ce jour-là, 20 juin, la Panamée® avait anticipé de quelques 23 heures le passage à l’été qui n’a commencé que le lendemain, le 21 juin.

Cette année nous passerons bien en été le 20 juin, et le Coronavirus n’y est pour rien ! Tout cela en raison de savants calculs de rattrapage. Il s’agit de remettre de l’ordre dans cette terre qui décidément ne tourne pas rond !

 

Depuis la nuit des temps, hum ! hum ! le soleil est notre horloge. Le premier cadran solaire était le bâton de berger planté dans le sol dont l’ombre indiquait non seulement la progression de l’heure dans la journée, mais aussi les mois et les saisons. Depuis le principe n’a pas évolué mais les cadrans solaires si !

Paris, n’est pas la région qui possède le plus de cadrans solaires il laisse la première place au Queyras avec ses merveilleux cadrans de montagne, il laisse même une autre première place sur le podium des plus hauts cadrans de France depuis 2009 à celui du barrage de Castillon dans les Alpes de Haute Provence avec ses 115 m de hauteur. 

Mais Paris joue placé avec plus d’une quarantaine de cadrans, sur les murs des hôtels du marais, sur ceux de certaines églises, et une foultitude d’autres cadrans tous aussi surprenants : une sphère armillaire dans l’ex caserne Dupleix, un cylindre incliné dans le jardin Emile Gallé,

 

 

une sculpture verticale de Dali rue Saint-Jacques… 

Parfois illustrés par une devise, souvent en latin "les heures fuient, la justice reste…" ou "le temps passe, passe le bien" qui ne manque pas d’opportunité par les temps qui passent…

Mais la palme du plus grand cadran citadin du monde, peut-être bien du plus fréquenté de la Planète mais surement du plus surprenant des cadrans solaires, revient à celui qu’on ne voit pas, il est pourtant au cœur de Paris…. 

La place de la Concorde avec, en son centre, son bâton de berger qu’on appelle maintenant un gnomon, l’obélisque de Louxor.

 

Texte de Daniel Sicre

 

 

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