Les maisons closes, 17/01/2019

Pour commencer cette série, en cette période de confinement, la Panamée® qui s’impose … "Les maisons closes" du 17 janvier 2019.

 

 En fait ce n’était pas la première fois que nous tournions autour du pot, après "à l’ombre des grandes Courtisanes" le 18 mars 2010, suivie dans la foulée par "Erotisme et Romantisme" le 17 février 2011, mais notre souhait était de faire de cette Panamée® une découverte déambulatoire et, n’ayons pas peur des mots, péripatéticienne de ces maisons très particulières : closes par le nom mais en même temps ouvertes à tous pour l’usage.

La prostitution n’était pas nouvelle, mais elle connut une sorte d'âge d’or entre le milieu du XIX siècle et 1946, durant lequel près de 200 maisons ont agrémenté la capitale et suscité bien des fantasmes.

 

Les chiffres sont discutables et discutés, et ils ne concernent qu’une certaine catégorie d'établissements, mais plutôt fiables puisqu’ils proviennent de la Police, mondaine bien sûr et ce jusqu’à l’année 1946, annus horribilis pour l’activité…

 

En effet, grâce à ou à cause d’une conseillère municipale pas comme les autres, Marthe Richard, qui connait particulièrement bien le milieu, puisqu’elle y fut pensionnaire pendant plusieurs années, qui fait fermer les maisons closes. Avec cette décision, elle ne s’est pas fait que des amis, "la veuve qui clôt" selon Antoine Blondin, ou la sentence gouailleuse d’Arletty ; "Fermer les maisons closes, plus qu’un crime, un pléonasme ! "

Quelques points de chute, la maison Suquet, rue de Bruxelles, le Cancan rue de Douai, chez Marguerite rue Saint-Georges et parmi les plus célèbres le One Two Two rue de Provence et plus encore le Chabanais dans la rue du même nom.

Bonne balade virtuelle.

 

 

Texte de Daniel Ramey

 

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